Publié le 17/03/2021
Campagne : Journées de la Schizophrénie 2021
« Vous savez, ce n’est pas facile tous les jours… Il y a des moments où c’est vraiment très dur. Des moments où on se demande ce qu’on a loupé, ce qu’on aurait pu faire autrement » explique, en préambule à notre entretien, la maman de Simon. À 18 ans, Simon est diagnostiqué schizophrène. La vie à la maison change, les réactions des membres du foyer divergent et la prise en main de la maladie est compliquée.
Depuis ses 16-17 ans, Simon fait ses premiers « bad trip ». Il consomme du cannabis depuis trois ans. Il fait beaucoup de skateboard et suit des cours d’électromécanique à Namur. Ensuite, il se tourne vers des drogues plus dures : cocaïne, speed, champignon, MDMA. « Je pense que sa psychose est un peu une conséquence de ses consommations » nous explique sa maman. En plus de sa consommation de drogue, Simon développe vers ses 18 ans, une phobie scolaire. Il brosse les cours et traîne dans la rue. Les choses se compliquent réellement et le verdict tombe. La machine infernale se met en route : nombreuses hospitalisations, des conflits et beaucoup d’incompréhensions. Malgré cela, l’espoir d’une maman pour que son fils y arrive.