Un bon moyen d’enrayer la stigmatisation des maladies psychiques est d’en parler aux jeunes qui sont dans la tranche d’âge à risque (15-25 ans), soit à ceux qui sont dans la période avant leur bac, soit à ceux qui sont en cours de formation professionnelle. Des actions sont organisées par des visites dans les classes ou de manière indirecte par la sensibilisation des adultes qui encadrent ces jeunes, comme les médiateurs.
Dans le cadre des Journées de la schizophrénie, nous encourageons les partenaires à organiser des stands de sensibilisation dans les écoles, qui sont un excellent moyen d’informer ce public jeune et leurs enseignants.
Par ailleurs, des programmes de sensibilisation existent dans certaines régions de Suisse.
En Suisse romande, dans le canton de Vaud, une action a été menée pendant de nombreuses année dans des lycées (gymnases). Cette action est décrite dans un article de l’INPES et dans une brochure. Dans le canton de Fribourg, des intervenants du Réseau Fribourgeois de Santé Mentale (RFSM) animent un atelier dans le cadre de la Journée de l’école des métiers. Ces actions s’inscrivent dans le champ de la santé mentale en général, mais la schizophrénie y figure en bonne place.
Le RFSM intervient également lors de la formation des médiateurs scolaires avec l’animation d’un module « psychose ».
En Suisse allemande, l’Association Verein Trialog&Antistigma Schweiz a mis en place un « projet école » pour déstigmatiser les personnes souffrant de troubles psychiques dans les écoles et les écoles professionnelles :
- https://www.trialog-antistigma.ch/J3/index.php/de/de-schulprojekte
- https://www.trialog-antistigma.ch/J3/index.php/de/de-schulprojekte/30-allgemeines/70-artikel-in-den-wiler-nachrichten-vom-18-01-2018
Pour engager la discussion avec les jeunes, nous vous proposons une série de posters qui sont à disposition en téléchargement. Ils évoquent les clichés ou les représentations les plus souvent cités dans le grand public.